Il y a les mots qu'on attend et qui ne seront jamais prononcés. Des "Tu es l'écrivain de toute une génération" dans lesquels on n'a pas vraiment placé de grandes espérances. Mais on sait jamais. Des "Je suis fier de toi, ma fille", plus modestes, dont on a appris à faire le deuil. Des "je suis désolé"qui ne passeront jamais la barrière des gorges serrées. Des "je t'aime" pour lesquels on peut consumer sa vie en vain.
Et puis il y a ceux qu'on n'attendait pas, ceux qui tombent du ciel comme un cadeau et vous remettent droit sur vos jambes. Un réconfortant "Je suis certaine que tu es une bonne prof" qui arrive au moment affreux où je doute. Un bienveillant "Repose-toi, mon bout de choux" qui, faute d'orthographe ou pas, me réchauffe le coeur. Un "c'était vraiment très bien" répété par mon prof de théâtre, après une scène qui m'avait donné du fil à retordre. Infimes manifestations qu'on existe bien et que, pour certains du moins, on vaut peut-être quelque chose.
Et puis il y a ceux qu'on n'attendait pas, ceux qui tombent du ciel comme un cadeau et vous remettent droit sur vos jambes. Un réconfortant "Je suis certaine que tu es une bonne prof" qui arrive au moment affreux où je doute. Un bienveillant "Repose-toi, mon bout de choux" qui, faute d'orthographe ou pas, me réchauffe le coeur. Un "c'était vraiment très bien" répété par mon prof de théâtre, après une scène qui m'avait donné du fil à retordre. Infimes manifestations qu'on existe bien et que, pour certains du moins, on vaut peut-être quelque chose.
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